Théâtre – chant, création 2014
Tout public à partir de 11 ans
Sur scène, un récit de femme, Lola. Une histoire d’amour poignante, entre elle et l’homme qu’elle a perdu. Les années folles vibrent encore des coups de canon. Dans sa loge, seule avec ses souvenirs, Lola incarne les personnages qui ont traversé sa vie, une vie d’artiste et d’amoureuse que rien ne destinait au cataclysme de la Guerre. Elle joue, elle chante, elle est tous les hommes, toutes les femmes, elle parle à ses fantômes, donne chair et vie à toute une galerie et l’on vibre et chavire au grès de ses émotions, des sentiments contradictoires qui l’animent. Le musicien sur le plateau est sa mémoire, le bruit de ses sentiments. Lola est sensuelle, brillante, joyeuse, charnelle, et nous jette à la face des éclats de vie dans laquelle sont entrés des éclats de fer.
TEXTES
Extraits du journal militaire de bord du 63° régiment
Idée originale, adaptation dramaturgique : Laure POUDEVIGNE
Administration : Véronique Munsch
Production : Arts Vivants Cie Paradisiaque
Co production : Institut Français de Turquie / Lycée français Charles de Gaulle d’Ankara
Festival Ethos d’Ankara / Ville de Montpellier / Ville de St Gély-du-Fesc / Cie Les Grisettes
Une loge de music-hall, vers 1920.
Lola entre. Bibi à plumes rouges sur la tête.
Sur le paravent est jetée une robe courte pailletée très «années folles».
Lola se prépare à entrer en scène. Pour chanter.
Elle allume sa radio, entre le musicien sur scène, et un fox trot résonne, joyeux.
Devant son miroir, Lola réajuste sa coiffure.
Rituel minutieux de l’artiste avant son numéro.
Mais chez Lola il y a quelque chose d’autre…
Parmi les plumes, les perles et la poudre, il y a, maculé par la boue des Flandres,
un journal de bord.
Souvenirs de papier d’un soldat de papier.
Le sien. Son soldat. Son amour.
Avant de rentrer en scène, comme chaque soir,
Lola, se raconte, raconte et chante son histoire d’amour.
Avidement.
Les années folles vibrent encore des coups de canon. Dans sa loge, seule avec ses souvenirs, Lola incarne les personnages qui ont traversé sa vie, une vie d’artiste et d’amoureuse que rien ne destinait au cataclysme de la Guerre. Elle joue, elle chante, elle est tous les hommes, toutes les femmes, elle parle à ses fantômes, donne chair et vie à toute une galerie et l’on vibre et chavire au grès de ses émotions, des sentiments contradictoires qui l’animent. Le musicien sur le plateau est sa mémoire, le bruit de ses sentiments. Lola est sensuelle, brillante, joyeuse, charnelle, et nous jette à la face des éclats de vie dans laquelle sont entrés des éclats de fer.
à St Gély du Fesc en mai 2015.
Le projet pédagogique autour de la création de La Guerre est Longue, Les Jupes sont Courtes a été labellisé par la Mission Centenaire de l’AEFE.
Teaser du spectacle, Benjamin Van Migom
La Guerre est Longue, Les Jupes sont Courtes, festival ETHOS d’Ankara Turquie